Règlementation

Nous sommes soumis à différents règlements :

  • Plan Local d’Urbanisme (PLU) arrêté du 28 novembre 2008.
  • Zonage Forestier et Agricole,
  • Plan d’Aménagement Forestier de la forêt communale.

Notre commune comporte des zones protégées :

  • Zone Natura 2000, sur la vallée de la Gartempe, avec une extension sur la zone du viaduc de Rocherolles
  • Une ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique), qui se situe sur le versant de la Couze au village du Neychat, pour la protection de l’habitat des chiroptères ou chauves-souris.

Lieux et Monuments

leglise – Église Notre-Dame de la Nativité (XIIe et XVe siècle) Classée aux Monuments Historiques.

 

Oratoire Notre-Dame-de-la-Garde, sur la départementale D28A, point de vue jusqu’à Guéret (Creuse) et au-delà par temps clair.

Château du Chambon (XIVe-XVIIe siècles), partiellement classé aux Monuments Historiques.

Vestiges du château médiéval de Lage-Ponnet

Voie romaine

Réservoir du Puy-de-Lage (ancienne mine d’uranium joliment repaysagée).

loge-de-berger-du-puy-de-lage – « Loge de berger », soit une construction du XIX et peut-être un ouvrage de construction gallo-romaine (Voûte typique).

 

 Viaduc de Rocherolles 1854 (ferroviaire), sa partie Nord est située sur la commune de Folles et la partie Sud sur celle de Bersac, sous celui-ci coule la Gartempe.
L’ouvrage est constitué de deux étages en voutes superposées.
Les principales caractéristiques sont :
– Longueur totale : 187 m
– Hauteur totale : 53,20 m de la base des fondations
– Epaisseur : 14,02 m à la base des fondations
13,22 m à la base des piliers
9,30 m sous le recouvrement.

Au fil du temps

La commune s’appelait autrefois Berciacus, ou Bercius peut-être du nom de son fondateur à l’époque Gallo-Romaine. Sous les Mérovingiens (Ve – VIIIe siècle) le village prendra le nom de Breciaco, puis deviendra Barçac et enfin Bersac. Les autochtones parlent toujours de « Barça » lorsqu’ils s’expriment en occitan vernaculaire. Il semble que Bersac ait abrité un atelier monétaire comme l’indiquerait la découverte de plusieurs pièces marquées « Breciaco » et d’autres marquées « Bulbis » (qui serait, selon certains, devenu Beaubiat, petit hameau de la commune).
En fait « Bulbis » pourrait n’être que le nom d’un monétaire. La pratique de la signature des monnaies par le monétaire était courante à cette époque. En langue occitane malha désigne la monnaie, et farga la forge. Or, tout près de Beaubiat, non loin de Bersac, un hameau très ancien répond au nom de Maillofargueix, c’est-à-dire malha farga, en français forge à monnaie. (Source : Promenade dans la brume – R. Couty 2009 – Bibliothèque Francophone Multimédia de Limoges, fonds Limousin)

Au XIIe siècle l’évêque Eustorge (évêque de Limoges, constructeur du Château de Chalucet) rattache la paroisse de Bersac au monastère d’Aureil. L’église de Bersac devient un prieuré-cure.
Au XVe siècle, les Seigneurs de Lage-Ponnet fondèrent une vicairie dans l’église de Bersac. Les vestiges du château de Lage-Ponnet (la forteresse des Ponnet) subsistent encore de nos jours dans les sylves environnant le hameau du Puy de l’Age (la colline des fortifications). Toutefois, des siècles d’abandon, le pillage des matériaux (les pierres du château se retrouvent dans beaucoup de constructions du Puy de l’Age) et des fouilles sauvages ont très fortement dégradé le site. Les vestiges du château de LAGE-PONNET voisinent le réservoir du Puy de l’Age, ancienne mine d’uranium repaysagée par COGEMA lors de la fermeture des sites Limousins. Non loin, passait une voie romaine importante. (Source : Promenade dans la brume – R. Couty – 2009)
Le nom de Bersac est mêlé à la préhistoire et à l’époque gallo-romaine, comme en témoignent les outils et les monnaies qui se trouvent au musée de l’Evêché à Limoges, ainsi que les vestiges demeurant dans la commune.

Il n’existe aucune autre commune en France du nom de Bersac, la seule commune ayant un nom approchant est la commune de “Le Bersac” dans les Hautes-Alpes. En Haute-Vienne il existe qu’un hameau de la commune de Rancon qui porte le nom de Bersac.

La commune de Bersac fut retirée du canton de Bessines sur Gartempe pour être rattachée à celui de Laurière, par décret en date du 11 juin 1856.

La commune de Bersac est devenue officiellement Bersac sur Rivalier par décret du 09 juin 1933.

Présentation géographique

La commune de Bersac-sur-Rivalier est située dans les « montagnes » (au pied des Monts d’Ambazac, premiers contreforts du Massif Central) entre Laurière (anciennes mines d’or gallo-romaines à La Bezassade) et Bessines sur Gartempe, près de l’autoroute l’Occitane (A20), à 38 km au Nord-Est de Limoges, près du département de la Creuse.

Le positionnement est le suivant :

46° 04′ 53″ de latitude Nord

1° 25′ 39″ de longitude Est

La surface de la commune est de 3254 ha, le point le plus bas est à 285 m et le point le plus haut est à 608 m.
Sa population globale est de 623 habitants (recensement 2017), soit 12 habitants en moins qu’au recensement de 2012.

Sur la commune de Bersac on rencontre deux types de sol bien différents, ils résultent tous les deux de deux roches éruptives :

A l’Est de la RD203 de Bersac sur Rivalier à Saint Sulpice Laurière puis à l’Est de la RD27 de Bersac sur Rivalier à Bessines sur Gartempe, c’est la partie dite plate ce sont des micaschistes (roches cristallophyliennes)

A l’Ouest de la ligne définie précédemment, sur la zone dite montagneuse nous trouvons des granulites (roches cristallines).

La commune est traversée pour partie par le Rivalier sous affluent de la Gartempe.